L'Afrique du Sud connaît des conséquences dramatiques liées aux récentes pluies torrentielles. Des centaines de personnes sont mortes jusqu'à présent. Une nouvelle dégradation fortement pluvieuse est malheureusement attendue d'ici lundi soir.
Au moins 395 personnes sont mortes cette semaine. Les chiffres sont provisoires car de nombreuses personnes sont toujours portées disparues.
EIl s'agit des pires précipitations jamais enregistrées dans l'État du Cap. Dans la province côtière du KwaZulu-Natal, une recherche désespérée est en cours pour retrouver d'autres personnes disparues, et les travaux de nettoyage viennent à peine de commencer.
41.000 personnes sont actuellement directement touchées par les inondations et les glissements de terrain. Des milliers de personnes nécessitent un abri et d'une aide humanitaire. Vendredi, de nombreux hélicoptères ont survolé les régions dévastées pour aider la police, l'armée et les secouristes à rechercher des survivants et des corps.
Cependant, les missions s'avèrent difficiles car certaines zones restent inaccessibles. De nombreuses maisons se sont effondrées, ainsi que 250 écoles. De plus, de nombreuses routes ont été emportées et des ponts ont été démolis. Dans plusieurs zones, il n'y a plus ni électricité ni eau courante depuis lundi.
Certaines régions ont été déclarées zones sinistrées. Le préjudice s'élèverait à plusieurs millions d'euros. Des critiques ont été émises selon lesquelles les autorités ont négligé le système d'égouts et n'ont pas envisagé de voies de drainage pour l'excès d'eau. Le port de la capitale, l'un des plus grands ports de fret d'Afrique, est fermé jusqu'à nouvel ordre.
Des fortes pluies et orages vont à nouveau menacer ces mêmes régions ce week-end jusqu'à lundi soir. Dans les régions du nord-est de l'Afrique du Sud en particulier, plus de 100 mm tomberont parfois d'ici lundi soir. Les provinces déjà touchées ont de nouveau été placées en état d'alerte maximale.
Certaines régions ont déjà reçu plus de 450 mm de pluie, soit près de la moitié des précipitations annuelles de Durban. Bien qu'exceptionnelles, ces intempéries ne doivent pas être reliées au réchauffement climatique.