Après les premières gelées précoces et même des flocons le 24 août dernier dans le nord de la province, le Québec connaît un brusque coup de chaud ces jours-ci... avant la rechute.
L'Amérique du Nord, le Canada et le Québec sont idéalement placés pour connaître des soubresauts météorologiques extrêmes, pouvant passer du très chaud au très froid et vice-versa en très peu de temps. Le froid Arctique peut en effet descendre en se réchauffant peu sur le Canada, tout comme l'air chaud du Golfe du Mexique peut remonter très au nord en ne se refroidissant que très partiellement.
Une première et brève descente d'air froid a apporté les premiers flocons de neige le 24 août dernier sur le nord du Québec à Kattiniq par exemple, alors qu'en moyenne ils apparaissent le 11 septembre, soit près de trois semaines d'avance. Les premières gelées sont apparues le lendemain à Lac-Benoît et à Matagami, près de la baie James, avec tout autant d'avance.
Ce début de semaine, une incursion d'air chaud et humide a fait grimper les ressentis à près de 40 degrés dans le sud du Québec. De fait, cette chaleur accablante s'étend jusqu'en Gaspésie avec un humidex de plus de 35 à Gaspé. Il s'agit probablement d'une des dernières manifestations de la saison avec des valeurs aussi élevées.
Masse d'air froid
Le passage d'un front froid entre ce mercredi et jeudi va chasser la chaleur et l'humidité. Le Québec est sur le point de changer radicalement de régime.
Une fois la masse d'air froid bien campée sur le Québec, le thermomètre va chuter de façon marquée. Des températures sous les normales sont prévues, de même qu'un fond d'air sec. Les maximums pour jeudi auront peine à franchir les 20 degrés, même dans l'extrême sud de la province. Cette situation devrait perdurer quelques jours.